Nous utilisons des techniques de production dites «bio intensives» sur petite surface. Cela fait référence à une méthode horticole qui cherche à maximiser le rendement d’une surface avec le souci d’améliorer la qualité des sols.
Cette méthode horticole prend son inspiration chez les maraîchers franciliens du XIXème siècle. A cette époque, la surface cultivée par les maraîchers parisiens représentait jusqu’à 6% de la surface de Paris intra-muros. Ce système permettait de nourrir Paris toute l’année avec une importante variété de fruits et légumes.
La surface moyenne des jardins étaient comprises entre 4 000 et 8 000 m2. Les allées et les chemins d’accès qui parcouraient le jardin ne mesuraient que 25cm de large.
La technique de plantation intensive consistait à mettre sur un même rang plusieurs variétés de légumes. Le système mis en place par ces maraîchers en Ile-de-France était incroyablement productif puisque leur moyenne basse était de 4 récoltes par an sur la même parcelle et pouvait aller jusqu’à 8. De nos jours, des micro-fermes pionnières existent depuis plus de 20 ans et multiplient par dix la productibilité d’une terre par rapport à l’agriculture classique moderne en réhabilitant ces vieilles pratiques. Elles sont l’objet d’un vrai enjeu de société et ouvrent la voie vers un nouveau modèle agroalimentaire, plus écologique et nourricier, promouvant des systèmes alimentaires régionaux.
Si le sujet vous intéresse, j’ai trouvé deux articles qui me semblent intéressants :
https://pas-a-pas.be/les-maraichers-de-paris/
https://gallica.bnf.fr/blog/16092019/maraichage-et-agriculture-urbaine-comment-approvisionner-paris?mode=desktop